CHAMPIONNAT DE FRANCE

DEBRIEFING GROUPES ET CLASSES ANTIBES, VOSGES GRAND EST

DEBRIEFING

ANTIBES CÔTE D’AZUR (17/19 MAI)

LA BELLE AUBAINE

UNE C3 R5 EN CACHE UNE AUTRE: CELLE DE YOHAN ROSSEL, QUI PROFITE DE LA FAUTE DE BONATO. L’INTÉRÊT DU CHAMPIONNAT EST RELANCÉ!

Textes Frédéric Dart | Photos Bastien Roux & Pierrick Le Breton

La course
Les rebondissements ne manquent pas sur cette troisième manche: crevaisons (Giordano, Michel, Wagner), pneus inadéquats par rapport aux conditions météo capricieuses et figures (une grande majorité), pépins mécaniques (direction assistée dimanche pour Gilbert, incapacité de réparer le même organe pour Giordano, essuie-glaces pour Riberi), sorties (Mauffrey, Fotia) et touchettes éliminatoires (Ciamin, alors leader). Et, pour clore, Bonato piégé par une coulée d’eau dans l’ultime ES. «C’est clairement la plus grosse ‘‘bêtise’’ depuis mes débuts... », confesse le Poulidor d’Antibes (2e en 2017 et 2018). « Si cela était arrivé plus tôt dans la course, au moment où nous attaquions fort avec Benjamin, cela aurait fait partie du jeu. Or là, nous étions en mode gestion et c’est d’autant plus frustrant. Mais c’est la course et, dans ces conditions dantesques, personne n’était à l’abri…»
(Lire la suite de l’article dans le N°285)

DEBRIEFING

VOSGES GRAND EST (14/16 JUIN)

LOEB EN BALADE

VENU RÉGALER LE PUBLIC AVEC SA I20 WRC, LE NONUPLE CHAMPION DU MONDE A REMPORTÉ UNE VICTOIRE LOGIQUE. LE CHAMPIONNAT RESTE ANIMÉ. ROSSEL, À NOUVEAU VAINQUEUR, PREND LA TÊTE.

Textes Frédéric Dart | Photos Bastien Roux, Pierrick Le Breton & SCD/Jo Lillini

La course
Un petit air de Mondial sou e dans les Vosges à la mi-juin. Venu bosser sur la i20 WRC «dans une bonne ambiance en pouvant faire plaisir au public », Loeb est logiquement hors concours pour les R5 du Championnat et remporte une «victoire anecdotique». Et… depuis ce début de saison, Bonato est un peu l’équivalent français de Tänak. Meilleur performer (42,3%) et quasiment trois quarts (73 %) du temps leader, il n’est pas récompensé au final. Cette fois, dimanche matin, une bougie défaillante le fait chuter de la 2e (1re derrière Loeb) à la 5e (4e) place. Car, au (haut) niveau où ça roule, qui n’a certainement rien à envier à celui du WRC2 sur asphalte, la moindre opportunité est saisie. Y. Rossel, qui colle au train de Bonato, ne la manque pas pour empocher une deuxième victoire de suite qui le fait passer en tête du Championnat. « Par rapport à Antibes, un cap supplémentaire est franchi. Nous progressons», estime Yohan.
(Lire la suite de l’article dans le N°285)