FINALE DE LA COUPE DE FRANCE 2019 À ALBI

LORS DE CETTE FINALE EN TERRE TARNAISE, 199 CONCURRENTS EN ONT DÉCOUSU CONTRE LE CHRONO, SOUVENT À COUTEAUX TIRÉS ET JUSQU’AU DERNIER MÈTRE, SUR UN PARCOURS RAPIDE ET TECHNIQUE QUI A ENTHOUSIASMÉ. AU TERME DE L’ULTIME SPÉCIALE, EFFORT ET REBONDISSEMENT, JEANMICHEL DA CUNHA DÉCROCHE LE GRAAL FACE À DAVID SALANON PAR LE PLUS FAIBLE DES ÉCARTS À CE RENDEZVOUS DES AMATEURS : 0S7.

Textes Philippe Quioc, daniel Triaire & Frédéric Dart | Photos Bastien Roux, Damien Saulnier, anthony Segaud, Philippe Quioc & Daniel Triaire

DEBREIFING

LA COURSE
Avec neuf équipages sur R5 regroupés en à peine 20s au terme de l’étape 1, la lutte promet d’être belle le lendemain. Après les premiers 37 km, ils ne sont plus que sept sous cet écart qui passe à 30s après les 9 km gravillonnés de Montaigut. À l’entame du dernier tour, seul Jean-Michel Da Cunha colle au train de David Salanon qui a accéléré dans les ES4 et 5. S’il ne reprend que 0s7 des 4s4 dans l’ES7, l’Aveyronnais se surpasse et renverse la hiérarchie dans l’avant-dernière ES pour 0s8. Ce même écart se retrouve entre les Polo de Jean- Mathieu Leandri, régulier (six fois entre la 2e et la 5e place), et Antonin Mougin. Ce dernier finit par subtiliser la 3e place. Si Kévin Bochatay s’est replacé avec un deuxième temps dans l’ES4 (à 0s5 de Salanon) et a accaparé la 5e place suite à la sortie d’Anthony Puppo, Bruno Riberi, malgré un manque de repères sur ces routes, sou e la 6e place à Patrick Rouillard. «Finir 5e ou 6e n’a pas d’importance, seule la 1re place lors d’une Finale est la plus intéressante», résume le Haut-Garonnais. Cet appât transcende visiblement Da Cunha, qui concède 0s1 à Salanon (huit fois sur huit dans le Top 4) dans l’ultime spéciale en dépit d’une faute. Sept dixièmes su sent à son bonheur.
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LE VAINQUEUR JEAN-MICHEL DA CUNHA

«J’y ai toujours cru »

À Albi, Jean-Michel Da Cunha montre plusieurs facettes. Une détermination se dégage des quelques propos recueillis à l’arrivée des spéciales. Samedi matin, il est bien décidé à ne pas lâcher prise. «Nous allons nous appliquer à faire le mieux possible», promet-il après l’ES3. Dans la suivante, il ne se démobilise pas: «Je ne voulais pas faire de bêtise. J’en fais une: un tout droit dans une équerre. Nous perdons 4s. Il faut passer à autre chose.» Dans Montaigut, finalement la plus compliquée des trois ES avec ses graviers, il signe le meilleur temps et enchaîne sur un autre avec encore quelques dixièmes d’écart sur le deuxième. Le troisième, au terme de Rabastens qui relègue Mougin à 3s6 et Salanon à 4s5, est obtenu au prix d’un surpassement. Les yeux fixes, il en peine à retrouver son souffle et est incapable de délivrer un mot.
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GROUPES ET CLASSES

GROUPES A/FA

FIORI SURVOLE

SUR LE PAPIER, LE CORSE ET SA ŠKODA FABIA S2000 SE PRÉSENTENT EN GRANDISSIMES FAVORIS. UN STATUT CONFIRMÉ SUR LE TERRAIN, FAISANT DE LA BOMBE TCHÈQUE L’ARME ABSOLUE DANS CETTE CATÉGORIE.

Textes Philippe Quioc & Frédéric Dart. Photos Bastien Roux, Damien Saulnier, Philippe Quioc & Daniel Triaire.

1er A7S & GrA, 16e : Guy Fiori-Frédéric Vauclare (Škoda Fabia S2000).

GUY FIORI : AU TAQUET

Avec Guy Fiori au volant, la Škoda Fabia S2000, bien que de plus en plus rare, confirme sa mainmise sur le Groupe A lors de la Finale, avec un troisième succès d’affilée. La sienne vient de Belgique. «Je l’ai échangée contre la Ford Escort 1800 Mk 2 Gr. 4 avec laquelle j’ai terminé 3e au Tour de Corse Historique en 2014 (il l’a eue jusqu’en 2016). Pour que je roule en VHC, il faudra attendre que j’ai 80 ans! Ça ne me plaît pas trop: il n’y a pas assez de contrôles, c’est un peu n’importe quoi… Nous avons travaillé et amélioré cette Fabia pour qu’elle soit performante. Il y a deux ans, en attaquant fort, on pouvait encore être dans les temps des R5. Maintenant, le matériel de cette catégorie a tellement évolué que c’est devenu impossible.»
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A8

1er FA8, 2e Gr. A, 30e: Florent Sabatier-Dimitry Bonnefoy (BMW M3).

A.Julien marque son territoire

Dans la première étape nocturne, A. Julien, bien que dépaysé par le profil radicalement divergent des prairies normandes, marque son territoire.
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A7S

2e A7S, 12e Gr. A, 60e : Gérald André Cédric Valentin (Peugeot 207 S2000).

G. Fiori se taille la part du lion

«En milieu de saison, nous avons décidé de glaner les derniers points. Le but était de gagner la classe et éventuellement le Groupe A. Mission accomplie.
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A7

1er FA7, 10e Gr. A, 53e: Cédric Farlay Virginie Bouchut (Renault Clio Ragnotti).

Rock’n’roll !

C. Farlay, l’un des recordmans du nombre de Finales au compteur, peut sabrer le champagne! Il récolte, cette fois, le fruit d’un parcours sans faute.
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A6K

1er FA6K, 3e Gr. A, 34e: Émeric Rey Élodie Gines (Citroën Saxo Kit-Car).

Émeric Rey victorieux

À l’évocation de sa victoire, E. Rey a les yeux qui pétillent: « Initialement, la Finale n’était pas prévue au programme, j’étais surpris d’être qualifié! Je suis vraiment content. Celle-là, nous sommes vraiment allés la chercher »
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A6

1er FA6, 6e Gr. A, 42e: Nicolas Hébrard-Ludovic Boudou (Citroën Saxo VTS).

Les acrobates

Les acrobates N. Hébrard et K. Duret, ont fait parler la poudre au volant de leur bombes chevronnées. 
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A5

1er FA5, 11e Gr. A, 59e: Victor Cartier Fabien Craen (Toyota Yaris).

Le sacre pour Victor Cartier

Certainement l’une des classes les plus relevées. Habitué des formules de promotion, V.Cartier est attendu au tournant et fait honneur à sa réputation.
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GROUPES ET CLASSES

GROUPES N/FN

REBONDISSEMENTS À FOISON

À l’image du scratch, c’est sans doute en Groupe N que la quête de la couronne est la plus âpre. Une lutte tripartite de quatre roues motrices prend corps avant que les aléas de la course reprennent leurs droits… Régulier tel un métronome, Bertrand Latour l’emporte.

Textes Philippe Quioc & Frédéric Dart. Photos Bastien Roux, Damien Saulnier, Anthony Segaud, Philippe Quioc & Daniel Triaire.

1er Gr. N & FN4, 20e: Bertrand Latour Thomas Collongeon (Renault Mégane RS).

BERTRAND LATOUR « NOUS N’ALLONS PAS CRACHER SUR UNE VICTOIRE ! »

Arès avoir connu les formules de promotion Renault (Twingo R2, 7e) et Citroën (DS3 R3, 9e) lors de ses premières saisons, Bertrand Latour s’est orienté vers la Renault Mégane RS en 2013, les manches de la Coupe et du Championnat de France (7e en 2016, 5e en 2017 du Trophée Michelin). «Je l’ai achetée et, du coup, j’ai arrêté les formules de promotion», explique le Forézien. À Albi, il disputait sa deuxième Finale après Samer en 2015 (abandon).
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N4

2e FN4, 10e Gr. N, 78e: Daniel Rault-Janic Drouot (Renault Mégane RS)

Doublé Mégane RS

Dès le prologue, F. Thiébaut se met en exergue. Mais il perd de précieuses secondes dans l’ES1 disputée au crépuscule.
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N3

1er FN3, 2e Gr. N, 44e : Anthony Ulbert Florent Liraud (Renault Clio Ragnotti)

A. Ulbert bluffe l’auditoire.

Là aussi, les surprises sont légion. Les Corses Muselli et Ph. Chassaing dictent leur loi avant que le premier cité sorte dans l’ES2. Pour le second, le plus dur reste à faire le samedi.
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N2

1er FN2, 4e Gr. N, 54e: Louis Durand- Kévin Bruyère (Peugeot 106 S16).

Phénoménal !

Un superlatif qui n’est pas exagéré pour qualifier la course de L. Durand, qui dispute sa première saison en 2019.
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N1

1er FN1, 22e Gr. N, 100e: Sébastien Ceugnet Laury Dekeyser (Citroën AX GTi).

Ceugnet atomise la concurrence

D’entrée de jeu, Ceugnet atomise la concurrence. « La Finale était au cœur de notre saison 2019 », annonce le Provençal.
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GROUPES ET CLASSES

GROUPES R

IL FAUT DIRE JAMET

Alors qu’Arnaud Genesca et Francis Delorme impriment respectivement leur rythme en R4 et en R2, Jérémy Jamet, avec sa Clio 4, finit par empocher la convoitée mise de la R3, à l’instar de celle de la R5.

Textes Frédéric Dart. Photos Bastien Roux, Damien Saulnier, Anthony Segaud, Philippe Quioc & Daniel Triaire.

1er R3, 15e Gr. R, 17e: Jérémy Jamet-Marine Journet (Renault Clio RS).

R4

1er R4, 21e Gr. R, 27e : Arnaud Genesca-Adrien Carrère (Subaru Impreza N15).

Arnaud Genesca

Saison tous azimuts pour A. Genesca: terre (Causses), course de côte, tout-terrain (24 Heures de Paris) et asphalte. «La Finale n’était pas prévue, mais j’ai marqué des points. Alors, je suis venu.»
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R3

2e R3, 16e GrR, 18e: Yannick Vivens-Élodie Alle (Citroën DS3)

Quelle bagarre !

Quelle bagarre entre les meilleurs représentants de la classe! Ph. Brun laisse rapidement en découdre T. Ribaudo – le plus prompt -, A.-M. Damerval, Quessada, Y. Vivens, A. Lafont et Jamet réunis en 22s1 dans cet ordre au terme de l’étape 1.
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R2

1er R2, 19e Gr. R, 25e: Francis & Cyrielle Delorme (Citroën C2-R2 Max)

Là pour la victoire

Avec son physique à la Cédric Robert, F. Delorme (23 ans) empile les succès avec sa C2 R2 Max «réglée avec les copains, mon père et mon frère, et encore bien exploitable». La preuve avec juste le temps du prologue concédé.
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GROUPES ET CLASSES

GROUPES F2000

JEUDY, GUERRIER QUI MAÎTRISE LE F2000

Vainqueurs de leurs classes respectives,Ludovic Jeudy, étincelant avec sa 205, Romain Guenec, brillant en F2-13, et Patrice Cordier, volant avec sa 106, confirment avec brio les résultats obtenus et les pointes de vitesse observées cette saison.

Textes Daniel Triaire & Frédéric Dart. Photos Bastien Roux, Damien Saulnier, Anthony Segaud, Philippe Quioc & Christian Alias.

1er Gr. F2000 & F2-14, 15e: Ludovic Jeudy- Julie Doriot (Peugeot 205 GTi).

LUDOVIC JEUDY : LA 205 A ENCORE DE LA RESSOURCE

Ludovic Jeudy a débuté en 1999 et arrêté en 2011. En 2018, il décide de repartir. «Ce fut une année galère avec des casses moteur et une grosse sortie en fin de saison.» Durant les cinq mois d’hiver, le pilote de Luxeuil-Les-Bains (70) reconstruit la Peugeot 205 GTi 1.9 qu’il surnomme affectueusement Mémère «parce qu’elle a 32 ans et ne vaut pas le prix d’une R5». Il enchaîne les résultats en rivalisant avec les voitures du haut du plateau.
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F2-14

2e F2-14, 4e Gr. F2000, 28e: Pierre-Émile Duchène- Marine Magnin (Renault Clio RS)

Pas de fautes

A. Masclaux, N. Rouillard, A. Lechartier et L. Jeudy annoncent la couleur dès le prologue. Les deux premiers prennent un peu de marge dans les deux premiers chronos.
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F2-13

1er F2-13, 2e Gr. F2000, 22e: Romain Guenec Brice Ricou (Citroën C2 Evo).

Le Nantais dominateur

Parti le plus vite, M. Benier est ralenti par une panne d’éclairage dans l’ES2. Il laisse ainsi Baldrichi s’élancer en tête le samedi. Lors de cette étape 2, les C2 de Corberand et Guenec dominent.
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F2-12

2e F2-12, 11e Gr. F2000, 61e: Denis Ridel Benjamin Gary (Peugeot 106 Kit-Car)

Un temps de fou !

Un d’un temps « de fou» dans le prologue (44 !), P. Cordier réalise par la suite une course parfaite, sans faute ni risque. Il reste invaincu dans cette classe.
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F2-11

1er F2-11, 26e GrF2000, 131e: Jean-Claude Pelerin-Kévin Papuchon (Peugeot 205)

Pelerin déroule

Un problème électrique (plus de phares) dès l’étape 1 stoppe Th. Padilla, qui n’ajoute pas de nouveau succès en Finale à son palmarès. 
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