En bon compétiteur, l’Aveyronnais aux 183 rallyes disputés et 64 victoires en dix-sept saisons fait légitimement partie des favoris pour la Finale de la Coupe de France des Rallyes à Albi. Mais son plaisir, il le trouve ailleurs. Découverte.

Traditionnelle première question: comment êtes-vous venu au sport automobile?
Si mes souvenirs sont bons, c’est tout jeune en voyant passer, à Estaing, Didier Auriol avec la Sierra 33 Export. Je me suis dit: «Il faudrait essayer». Mais, depuis toujours, j’avais le virus de l’automobile. À huit ans, j’avais emprunté la 504 de mon père mais les gendarmes m’avaient intercepté. Finalement, j’ai débuté assez tardivement. J’ai d’abord créé mon entreprise. D’ailleurs, je ne pensais plus vraiment au sport auto. Et c’est en essayant une voiture avec mes voisins qui venaient d’ouvrir un garage que la possibilité s’est offerte. Florian et Richard m’ont incité à courir. Je leur ai rétorqué: «Je ne connais rien en mécanique!» Ils m’ont répondu: «Occupe-toi de piloter, nous nous occuperons de la mécanique». Le Rouergue 2003 a été mon premier rallye.
(Lire la suite de l’article dans le N°286)