Avec les Peugeot 205 déclinées en versions plus évoluées les unes que les autres par ses propres soins, le Haut Savoyard se fait remarquer par ses performances au plus haut niveau national, qu’il fréquente assidûment depuis deux saisons. Mais ce «pur amateur» avisé bénéficie aussi d’une indéniable cote de popularité.

Tout d’abord, donnez-nous votre point de vue sur le Championnat…
Il est très beau, d’un très bon niveau et, dans l’ensemble, bien organisé. Bryan (Bouffier) a eu cet accident en Belgique, c’est dommage car la bagarre était intense avec Yoann (Bonato). Et il y en a pas mal d’autres qui roulent vite : sur des R5 en quantité, dans les formules de promotion, surtout la 208 Rally Cup. Yohan Rossel, d’accord, il roule vite, mais j’ai apprécié Hugo Margaillan : de la graine de champion ! Moi, je me suis souvent battu avec Cédric Robert et Manu Guigou quand l’auto marchait bien ; sinon, j’étais un peu derrière ces deux monuments. La preuve que nous ne savons pas encore parfaitement régler la 205.

Justement, cette 205, pouvez-vous nous la décrire ?
C’était une nouvelle 205 GTI 1900 avec un moteur de 250 ch, couplé à une boîte séquentielle à six rapports, avec des voies très larges, des gros freins, des bonnes suspensions et un arceau Matter pour un max de sécurité. Rouler dans une telle auto, c’était mon rêve. Elle peut encore évoluer mais, lors du dernier rallye de 2018, le Dévoluy, elle était déjà diabolique. Maintenant, après notre sortie de route en liaison, le Championnat 2019 me semble très loin. (Lire la suite de l’article dans le N°283)