Ce Tour de Corse millésime 2019 propose un parcours renouvelé à 75%. Il emprunte les routes de Corse du Sud, du Cap Corse et de la côte Est. Aperçu du menu.

Nicolas Deschaux prévient : « Nous avons souhaité nous remettre en cause comme chaque année, changer de territoire tout en gardant l’ADN de l’épreuve. Nous nous inscrivons ainsi dans une dynamique d’endurance avec un parcours rallongé et renouvelé». Le président de la FFSA était entouré de l’équipe d’organisation, des principaux partenaires (sauf les représentants de la Collectivité de Corse, absents) et de Sébastien Ogier pour présenter le Tour de Corse 2019 au vingt-deuxième étage de la Maison de Radio France, à Paris. Par rapport à 2018, les changements sont nombreux. À commencer par les villes de départ et d’arrivée, inédites; Ajaccio et sa région ne sont (exceptionnellement) pas visitées, même si le Tour se dispute toujours sur les deux départements. «D’un commun accord avec les collectivités, Ajaccio, qui a d’autres activités prévues en 2019, n’est pas ville d’accueil », éclaire Dominique Serieys, le directeur, qui, avec son équipe, ne compte pas ses heures pour bâtir l’ensemble. « Cela permet à Porto-Vecchio et à Calvi de prendre le relais. Des discussions sont entamées pour un retour en 2020. L’idée est de faire un Tour de Corse, pas un Tour d’Ajaccio. Les routes sont suffisamment nombreuses pour le permettre. Nous en découvrons encore!» La preuve: le parcours est renouvelé à 75 % et le nombre de spéciales est de quatorze contre douze en 2018 et neuf en 2015 lors du retour de l’épreuve insulaire en WRC; cinq sont inédites ou ont été empruntées jadis et trois sont des versions raccourcies de tracés déjà présents lors des quatre précédentes éditions. « Ça ne s’annonce pas si simple que ça! Et même le dimanche! », affirme Dominique Serieys. « Certes, il n’y a pas de nuit. Nous avons privilégié la notion d’endurance avec trois grosses journées et, chaque jour (25,94 km le vendredi, 47,18 le samedi et 31,85 le dimanche), une longue spéciale à couper le souffle.» (Lire la suite de l’article dans le N°283)